Il n’y a plus vraiment besoin de présenter KIBLIND. Au fil des années, le magazine engagé dans la promotion des arts visuels et de l’illustration a fait son nid. Une réussite qui ne doit rien au hasard, mais à une joyeuse équipe toujours prête à rire, faire découvrir et se lancer de nouveaux défis. Certains diront qu’ils sont inconscients, d’autres visionnaires, une chose est certaine, ils ne se sont pas posés trop de questions au moment d’acquérir une pimpante riso et un espace d’exposition. Après KIBLIND le magazine et KIBLIND l’agence, il faut désormais compter sur KIBLIND l’atelier et ses éditions bien senties. Nous leur avons fait une visite surprise à Lyon. En vrac, voici ce qu’on y a trouvé.
Suivre KIBLIND l’atelier :
Le site internet : https://www.kiblind.com
Le store en ligne : https://www.kiblind-store.com
Sur Instagram : @kiblind_atelier
Une exposition de Tom Haugomat
On trouve le travail de Tom Haugomat dans les pages de Monde, du Parisien ou encore sur des bouteilles d’Evian, mais aussi en couverture du numéro 63 de KIBLIND sur le thème du souvenir. Ses superbes dessins en font d’ailleurs remonter plus d’un. C’est donc naturellement que l’atelier lui prête ses murs jusqu’au 21 mars. De cette entente est née une délicieuse collection de carnets, plus que du bonus.
Un Kiblind, puissance 4
Un peu plus loin sur la table, Kiblind fait la démonstration de son appétence pour le marketing, avec un basique : le tout en un. Promesse est faite avec une baseline redoutable “Le Super Kiblind vous veut du bien”. Cette première édition, fraîchement sortie de leur duplicateur riso propose une compilation des quatre numéros de l’année 2017. Un bel objet imprimé édité en 250 exemplaires, et sur lequel on retrouve en couverture la typo sur mesure dessinée par Benoit Bodhuin.
Un break illustré avec la « Diagonale du Vide »
Avec tous ces projets, est venu le moment de faire souffler la machine, mais pas les cerveaux. Quoi de mieux pour rester en éveil que de partir explorer le néant ? En diagonale, la 2e édition Kiblind, c’est 84 pages imprimées en Offset à la découverte de la “diagonale du vide” : la France où personne ne vit, où personne ne va.
Cette épopée singulière est racontée en texte et en images par Simon Bournel-Bosson et Maxime Gueugneau. Les deux compères relatent les situations cocasses vécues sur des aires d’autoroutes, des bars douteux, des soirées étudiantes ou encore chez des marchands de cornichons. Une alternative authentique à la France a un incroyable talent.
Par Charles Loyer
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