L’Indonésie est le premier pays exportateur mondial d’huile de palme. Et ce n’est pas sans conséquences sur son paysage, ses espèces et ses ressources naturelles : la récolte de l’huile de palme entraîne déforestation, incendies, problèmes sanitaires et le déplacement des populations et d’espèces.
Splash and burn est l’initiative lancée par l’artiste lituanien Ernest Zacharevic, pour dénoncer les pratiques non réglementées employées en Indonésie dans les cultures d’huile de palme. “Splash and burn”, le nom de l’association, est en fait une technique employée, dite de la “culture sur brûlis”, qui consiste à brûler des terres pour défricher et laisser la place aux prochaines plantations. Cette méthode répand des fumées toxiques, notamment causes de maladies respiratoires chez les populations vivant à proximité.
Ernest Zacharevic “Save our souls” (2018)
Pour alerter le public sur les conséquences de telles pratiques, et les dénoncer, Ernest Zacharevic a invité des artistes internationaux à réaliser des oeuvres. Depuis février, les peintures murales, sculptures, et autres créations sont apparues sur l’île de Sumatra : un orang outan peint par VHILS, une installation avec des petits personnages en combinaison hazmat réalisée par Isaac Cordal, une intervention sur une plantation de la main de Zacharevic qui la transforme en SOS géant…
Image de couverture, Tan Wei Ming, oeuvre de Ernest Zacharevic
Par Lisa Darrault
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