Suite à la mort de l’étudiante de 22 ans, Mahsa Amini, des manifestations de colère contre le régime iranien éclatent. En soutien au mouvement, des posters sont publiés par la communauté graphique iranienne et internationale, sous le hashtag #WomenLifeFreedom.

Le 16 octobre 2022, Mahsa Zhina Amini décède à Téhéran, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs iranienne au motif d’un “port de vêtements inappropriés”. L’annonce de sa mort entraîne des manifestations hostiles au régime. Les participant·es réaffirment leur soutien aux droits des femmes. “En moins d’un mois, de nombreux visuels de contestation ont été créés et diffusés — iconographie des manifestations prenant de l’ampleur en Iran et à l’international” affirme le collectif Iranian Women of Graphic Design. Présent sur Instagram, le collectif promeut le travail de designeuses graphiques iraniennes. Il partage à présent affiches, illustrations, ou encore graffitis de créateur·trices soutenant les manifestations. Des nombreux visuels sont rendus disponibles sur une plateforme en libre accès, ici.
Les affiches créées par des designers iraniens et internationaux mobilisent des éléments communs : des figures féminines en révolte, debout et fières, cheveux longs à découvert. Le geste de se couper les cheveux, symbole de révolte et de deuil, est présent dans de nombreuses créations. La représentation de flammes fait référence à l’incendie du 16 octobre dans la prison Evin – où sont détenu·es de nombreux manifestant·es – causant la mort de plusieurs d’entre eux.
“Nous appelons tous ceux et celles qui travaillent dans le domaine du design, de la typographie, du motion design, de l’illustration et plus largement des arts visuels à amplifier les manifestations et les voix des femmes en Iran” affirme le collectif, Iranian Women of Graphic Design. Le compte Instagram du collectif publie tous les jours 5 à 10 de ces visuels et il est possible de lui soumettre ses créations ou de les publier en utilisant le hashtag #WomanLifeFreedom. Parmi les designers ayant rejoint le mouvement, se trouvent le studio Vvork Vvork Vvork, l’illustratrice Or Yogev, Sara Emami ou encore Akram Esmaili.








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