Il y avait du monde, beaucoup de monde, pour visiter le Drawing Now, quelques heures avant la clôture de son édition 2016. Le beau soleil de ce dimanche 3 avril a visiblement convaincu de nombreux parisiens, collectionneurs et professionnels étrangers, à mettre le nez dehors, découvrir les trésors de la capitale. Parmi eux, le Salon du dessin contemporain qui s’est imposé comme un rendez-vous majeur de la saison culturelle.
Fort du succès des années précédentes, le salon n’a pas changé sa formule et pour cette 10e édition, c’est une nouvelle fois au Carreau du Temple que les hostilités se sont déroulées. Environ 80 galeries se partagent l’espace, avec pour chacune, une sélection articulée autour d’artistes émergents et d’autres reconnus.
Les visiteurs se pressent dans les m2 de la galerie Anne Barrault où s’expose Jochen Gerner. Le Nancéien vient de remporter le Prix Drawing Now 2016 et ses petits oiseaux attirent les foules. Cette série baptisée “Ornithologie”, dévoile la patte poétique et très graphique, de l’artiste protéiforme. Ici, il utilise de l’encre de chine sur papier imprimé.
Un peu plus loin, on tombe sur Killoffer. Un dessinateur loin de nous être inconnu. Le cofondateur de l’Association est une figure du milieu et a marqué de nombreux esprits avec ses bandes dessinées et ses illustrations pour la presse, notamment les unes de Libération. En novembre 2013, dans le numéro 210 d’étapes: nous lui consacrions un portrait Légendes de Killoffer, de la clef des champs au charbon.
Également mettre dans l’art du dessin acéré et satirique, le collectif Taroop & Glabel, suscite les réactions dans l’espace rose de la galerie Semiose. Dans le même temps, on se laisse aller dans les lignes minimalistes de Gottfried Honegger, les formes abstraites de Katrin Bremermann, ou la précision presque réelle des dessins de Helena Hauss et Tim Pampler.
Photos Charles Loyer .
+ - Commentaires 0