Identités de cuisiniers, couturiers, designers ou architectes, le design graphique, quand il s’applique aux disciplines créatives, se régénère. Les compétences, affinités, inspirations des prestataires et des commanditaires, sont alors susceptibles de nouvelles alliances. Dans un jeu de miroir, elles se combinent, se multiplient, et incitent les graphistes à pousser le pas de la création personnelle, dans la production d’objets ; Agir et produire hors de la commande. Côté face ce numéro dresse un panorama non exhaustif de ces collaborations entre graphistes et créateurs contemporains. Côté pile, il présente cette jeune scène graphique, avide d’auto-production, proposant sur les réseaux sociaux T-shirts, écharpes, tapis, carnet, ou autres objets de décoration.
Couverture
Proches de l’hyperréalisme, les peintures de Christopher Hartmann représentent des personnages parfaitement lisses, sans défaut. En éliminant toutes les imperfections de la vie réelle, son travail évoque le caractère artificiel de l’imagerie numérique. Come so close (that I might see) a été réalisée a l’occasion d’une exposition collective à la fondation Nassima-Landau de Tel-Aviv, tandis que I will heal fera partie d’une exposition personnelle à la GYP Gallery Berlin cet automne.
Come so close (that I might see), huile sur toile, 60×45 cm, 2020, I will heal, huile sur toile, 60×45 cm, 2020.
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