À l’occasion de son 40e festival, Frameline, une organisation à but non lucratif consacrée au financement, à l’exposition, la distribution et la promotion des arts lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels, a décidé de changer son identité visuelle avec le studio Mucho San Francisco.
L’organisation est principalement reconnue pour le « San Francisco International LGBT Film Festival », le plus grand festival cinématographique mondial consacré à la diffusion de films LGBTQ. On compte chaque année environ 63 000 participants à l’événement. Depuis 2004, le festival a changé de nom et a été rebaptisé Frameline suivi du numéro de l’édition. Cette année, pour cette 40e édition, le nom sera donc Frameline40. L’organisation possède aussi un programme de distribution spécialisé dans la vente, la location auprès des universités, des écoles, des bibliothèques publiques et d’autres festivals cinématographiques.
Pour cette nouvelle campagne, Frameline et Mucho ont repensé l’intégralité de cette identité visuelle. L’ancien logo ne correspondait pas à l’image que souhaitait transmettre Frameline. Même si graphiquement, on ne peut pas lui faire de véritable remarque, il faisait davantage penser à une activité de vente de cadre fenêtre. Il était simplement inadapté et ne reflétait pas l’ADN de l’organisation.
Frameline et le studio ont voulu créer une identité exclusive en insérant le cadre dans le logo en jouant avec le F et le L, qui le rend reconnaissable et surtout flexible.
En effet, le logo ouvre le champ à une typographie grasse. Cette déclinaison est parfaite pour les réseaux sociaux : elle permet à Frameline d’adapter son nouveau look aux supports digitaux. Ce minimalisme donne à l’organisation l’occasion d’être identifiée avec un signe, le cadrage que forment le F et le L, et plus uniquement avec son nom.
Surtout, le F et L forment une identité sophistiquée et symbolique qui rappelle les angles qui aident au cadrage dans la photographie et la vidéo. Ce logo contient directement le message lié à l’activité de la marque et forme un monogramme déclinable qui colle au concept de cette 40e édition.
Afin d’affiner cette identité visuelle, elle a été adaptée avec des couleurs, différentes du logo, aux teintes pastels qui sont particulièrement tendances depuis quelques temps.
Cette nouvelle image propose un système subtil, minimaliste et déclinable sur de nombreux supports, ce qui est primordial aujourd’hui. Ce projet nous fait penser à deux autre identité visuelle qui ont eu une idée similaire, l’ENSA Dijon et la Staatsgalerie Stuttgart.
Par Erwan Le Roch
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