Le Pli Public Workshop scrute les obsessions des designers

L’association et revue de recherche en architecture Pli a lancé en juin dernier un programme d’aide à la création en faveur des jeunes architectes et designers, le Pli Public Workshop. Destiné à l’expérimentation par le dépassement des frontières entre pratique et théorie, les workshops sont pensés pour permettre aux candidats de développer une réflexion sur un thème particulier, personnel et original, et mettre ainsi en œuvre un projet inédit. Les 11 candidats ont donc été invités à réfléchir autour de la thématique de l’obsession, sujet exploré par la revue Pli dans son 5ème numéro. La restitution de ces workshops se fera lors d’une exposition collective au Pavillon de l’Arsenal, donnant également l’occasion à la parution de la revue. Pour cette première édition, le jury est composé de professionnels reconnus dont la graphiste Fanette Mellier, la designer matali crasset ou l’architecte Éva Maloisel. Une semaine avant le vernissage du Pli Public Workshop, étapes: vous propose de scruter ce qui se prépare au Pavillon De l’Arsenal.


Pli Public Workshop
Du 29 novembre 2019 au 12 janvier 2020.
Pavillon de l’Arsenal 21 Boulevard Morland 75004 Paris
Entrée libre – Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h

Vernissage, lancement de Pli 05 et remise du Prix Pli le jeudi 28 novembre 2019 à 19h. Remise du prix Pli à 20h
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Halah Al Juhaishi
ru – iinhiar

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Depuis presque deux ans, je ne cesse de travailler sur des problématiques, telles que l’architecture et le design dans le Moyen Orient, de manière presque spontanée et intuitive. C’est une thématique qui se développe et dont les facteurs de changement ne cessent d’augmenter. Mon expression graphique se construit, se forme et s’inspire de ces paysages qui se construisent et se détruisent perpétuellement.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Mon meilleur moyen d’intégrer ce thème était de proposer un projet avec lequel je développe une certaine intimité. Cette proximité se ressent par la répétition et la persistance de cette thématique dans mon travail. Ainsi, l’obsession pour cette dernière, est devenue mon outil d’expression.

www.halahjuhaishi.com • @halah_jshi

© Luc Bertrand


Studio poirier bailay
X, Y, Z – Variations autour de la grille

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Certains thèmes récurrents jalonnent nombre de nos projets. La grille comme motif à la fois structurel et plastique, et la confrontation d’éléments industriels et naturels, sont deux d’entre eux.
Notre démarche se structure autour de la recherche et l’expérimentation, notamment à travers le travail de matériaux et de savoir-faire vernaculaires. Nos projets sont l’occasion d’interroger les modes de vie ainsi que les modèles de production et de distribution actuels. C’est probablement à travers cette approche que se manifeste notre obsession.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Nous avons choisi de prendre la grille comme point de départ d’une recherche plastique libre, sans nous limiter à la conception d’objets finis, mais au contraire en explorant et triturant les frontières poreuses entre objet, structure, sculpture et micro-architecture.
X, Y, Z est ainsi une exploration plastique autour de la grille, où éléments naturels cohabitent avec des structure-objets jouant avec les codes de l’architecture industrielle, le tout composant des paysages étranges, sans échelle, mais curieusement familiers.

www.poirierbailay.com • @poirier.bailay

© Luc Bertrand


Antoine Behaghel et Alexis Foiny
Tubulure

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

L’envie de manipuler un matériau initie et guide nos recherches. Nous lui développons une fascination décalée. Sa texture et son armature nous intriguent, au point de le cuisiner et de le manipuler artisanalement. Notre obsession nous entraîne à révéler les usages non conventionnelles de ces ingrédients. Nous reconsidérons la forme et la couleur, généralement négligées comme “finitions” de la conception. Nous cherchons à réintroduire le décoratif comme élément essentiel à la nature d’un objet dans un design qui se veut de plus en plus standardisé et prudent.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Nous avons conçu et produit une série de mobiliers, en récupérant et manipulant des tubes de ventilation. Ensuite recouverts de différentes revêtements, ils deviennent des supports à l’ornement. Dans un processus de recherche, nous avons éprouvé par nos gestes les potentialités de ce matériau, et constitué un univers décoratif singulier. La table se pare d’une croûte synthétique, et la chaise s’enroule en montrant des pics moelleux. Notre cycle de production court et autonome, en marge de l’industrie lourde et globale des distributeurs de meuble standard, nous a permis d’imaginer des représentations alternatives de notre univers domestique.

@behaghel.foiny

© Luc Bertrand


Axel Mert & Laure Berthet (Studio Satël) et Julienne Richard
Léonor

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Nous nous efforçons de rendre nos projets lisibles et intelligibles. Une importance est donnée au processus de conception et à ce qu’il implique : les matériaux, les acteurs, les techniques, les contextes, les usages… Il s’agit de pratiquer un design “intentionnel”, autrement dit d’avoir une conscience du projet et de ses impacts sociaux, politiques et environnementaux. Il est par conséquent essentiel d’aborder d’un point de vue décomplexé – et néanmoins incisif – les notions d’esthétique et d’identité de l’objet.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Ce projet ne suit qu’un seul référentiel : notre muse, Léonor. Ses textures, ses mesures, ses gestes, ses nuances ont été recueillis pour devenir un protocole de création. Ce système est un prisme qui permet ainsi de repenser ce qui nous entoure, qui recompose le réel : les objets proposés n’en sont donc qu’une application possible, et laissent à voir une présence. Un changement de paradigme s’impose et nous tentons par là de nous affranchir des standards de conception et de refuser les normes sociales du corps.

www.studio–satel.com • @studio.satel
juliennerichard.com • @junienne

© Luc Bertrand


Jack Swanson & Becky Chipkin
Fixation

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

En tant que designers, nous sommes intéressés par l’idée d’entropie. Nous avons constaté que nos pratiques mutuelles, celle de l’architecte et du restaurateur d’art, tentent d’agir contre l’entropie, soit en créant quelque chose de nouveau, soit en empêchant la dégradation des objets. Nous profitons du potentiel latent des structures au bord de l’effondrement. Nous sommes obsédés par les moments pittoresques qui découlent de cette menace de catastrophe.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

La pièce traite de nos obsessions dans la mesure où nous avons créé une structure qui a en elle le potentiel de s’effondrer. Parce que nous percevons la ruine d’un objet de la même façon que dans le mouvement Pittoresque, nous voyons notre structure comme une sorte “d’hyper-folie”. Construit à partir de formes purement platoniques, chaque élément joue un rôle intégral dans la structure. Cependant, certains de ces éléments suggèrent une instabilité en raison de leur comportement inné. C’est dans cette tension cinématographique entre le fixe et l’indéterminé que réside notre obsession.

www.jackswanson.co.uk • jackswanson_architecture @abc_twins

© Luc Bertrand


Lionel Dinis Salazar & Jonathan Omar (Döppel Studio)
Face-à-face(s)

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

En tant que designers, nous nous postons en observateur des phé- nomènes qui nous entourent. Ceux qui nous marquent aujourd’hui c’est la présence des réseaux sociaux et de l’importance qu’ils prennent dans nos habitudes de vie. Ils deviennent des extensions de notre personnalité et un critère de reconnaissance «de masse», on souhaite être vu, aimé par tous. Cette pression du poids du like devient une obsession pour les créatifs, comme une valeur ajoutée, une validation de la qualité de son travail.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Nous concevons notre démarche de designer par la notion d’expérience dans nos projets. Qu’elle soit physique ou symbolique, nous plaçons dans notre approche l’interaction entre le visiteur et nos créations comme essentielle. Notre concept traite de la question des «selfies» ou «ego.portraits» sous la forme d’une installation immersive mettant en scène le spectateur en déformant son reflet et qu’il diffuse une nouvelle image de lui sur les réseaux, une nouvelle question du beau.

www.doppelstudio.fr • @doppelstudio

© Luc Bertrand


Maud Lévy & Antoine Vercoutère (MLAV.LAND)
La Mesure et le Tas, Fiction et Réalité

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Nos obsessions résident simplement dans les interrogations qu’on porte sur le monde. Nous souhaitons arriver à poser de bonnes questions pour éventuellement en proposer des réponses en tant qu’architecte. On cherche avant tout à créer du sens dans un monde qui semble parfois en perdre. On s’attache à rester curieux.se et critique afin de garder une démarche cohérente, transdisciplinaire, inclusive et responsable.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Notre installation La Mesure et le Tas, Fiction et Réalité, tente de cristalliser une part d’obsession commune à l’histoire de l’humanité, la mesure. Le tas, la fiction et la réalité sont des notions clés qui nous permettent de questionner cette obsession et de mieux la saisir. Interroger le monde qui nous entoure c’est tenter de mieux le comprendre pour trouver comment on souhaite y contribuer. On accorde ainsi autant d’importance au processus qu’au résultat. C’est dans la recherche et l’expérimentation que l’on développe notre pratique, à la croisée des disciplines et des médias.

www.mlav.land • @mlav.land

© Luc Bertrand


Parasite 2.0 & Giaime Meloni
Wilderness artefacts

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Plutôt que faire une liste des choses qui nous obsèdent, d’autant plus que nous sommes quatre personnes différentes chacune avec ses tourments, nous envisageons notre pratique et plus précisément cette collaboration comme une opportunité d’explorer les points de contact entre différentes disciplines. Quel est le rôle du designer à l’époque actuelle (caractérisée par des grands environnementaux et sociaux) ? En nous interrogeant sur cette question primordiale nous essayons de trouver toujours des points de repères qui peuvent nous aider dans la définition d’un pratique empirique et expérimentale.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Dans ce cas spécifique, cette interrogative constante nous à poussé à explorer le symbolisme des formes liée aux artefacts. Ces formes deviennent des objets permettant de générer des nouvelles formes de réflexion sur la complexité du contemporain. Entre images et modèles nous sommes en train de proposer des architectures parlantes, qui essaient d’interpréter / définir / imaginer les nouveaux horizons de l’humain.

www.parasiteparasite.com • @parasiteparasite

© Luc Bertrand


Alexandre NESI & Sanae NICOLAS (Maison N) et Cécile GRAY
Tisser le paysage

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Maison N : Nous considérons Maison N comme étant un espace pour rêver et s’exprimer sans contraintes. Il n’y a pas de règles si ce n’est de s’aventurer dans ce qui n’est pas convenu. Ce que nous recherchons plus particulièrement, c’est l’échange en créant des espaces de dialogue à multiples entrées afin de toujours questionner notre pratique architecturale. Notre maison est ouverte, ce qui explique la diversité de nos projets.

Cécile Gray : Depuis trois ans, je travaille sur cette technique de sertissage de fils métalliques, en m’inspirant de l’architecture, du textile et du bijou. Devenue une signature, je m’obstine à la décliner, l’améliorer, la renouveler. La collaboration avec Maison N a été l’occasion d’enrichir cette réflexion par leur approche globale et exploratoire, ainsi que de travailler sur une nouvelle échelle, celle du paysage.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Par définition, l’obsession occupe l’esprit en permanence, elle est insatiable, à la limite de la folie. À travers cette œuvre, nous nous sommes mis dans cet état. Ce maillage géant est réalisé avec seulement deux gestes, répétés des milliers de fois. Plus de 200h de travail manuel ont été nécessaires pour sertir les 25 000 pièces métalliques reliant les 2 km de câble d’acier. En tissant, on se dit “allez, encore un centimètre”, puis un autre sans pouvoir s’arrêter. Pas à pas, intersection après intersection, nous avons gravit cette montagne de travail, surmonté les imprévus et les doutes, avec patience et détermination. Une fois ce sommet atteint, quelle joie de voir se dévoiler ce nouveau paysage sous nos yeux.

www.maison–n.com • @maison.n.architects
www.cecilegray.fr • @cecile_gray

© Luc Bertrand


François Sabourin & Bertrand Rougier
Verdures

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

Récemment, nous avons été obsédés par la chasse, on songe d’ailleurs à obtenir un permis. En général, par contre, nos obsessions sont toujours en mouvance : nous travaillons comme Alice explore un terrier de lapin. De fil en aiguille, au cours de périodes de recherches, nos observations et nos associations nous amènent sur plusieurs tangentes. Par accumulation et recul, nous nous retrouvons éventuellement avec une thématique de recherche.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Par ailleurs, ce projet est inspiré de deux pratiques résolument obsessives : la chasse et la collection. Le chasseur typique déploie un arsenal de méthodes et de stratégies qui demandent une implication totale, sans compromis. Parmi celles-ci, la collection — et le port — de la flore qui l’entoure pendant la chasse pour se dissoudre dans l’écosystème. Les tapisseries médiévales qui inspirent ce projet témoignent que cette obsession ne date pas d’hier. Verdures puise dans l’intensité de cette idée fixe pour en extraire les qualités spatiales, où l’image trompe l’oeil et se fait passer pour espace.

@bertrand.rougier • @francois_sabourin

© Luc Bertrand


Erwin Souveton
SOON

Quelles sont vos obsessions en tant que designer ?

L’expérimentation du potentiel des outils du numérique, notamment via la 3D (au sens large et à travers sa récente démocratisation) est aujourd’hui ma principale obsession. L’exploration des possibles dans l’apprentissage open-source sur internet est devenu un point d’ancrage dans ma manière de concevoir. Mon obsession pour la forme, l’ésotérisme et la science-fiction viennent ensuite augmenter et modeler mon idée.

Comment avez-vous intégré ce thème à votre création ?

Ce projet (Soon) est d’abord un projet de recherche. Il est le résultat d’expérimentations de tout un tas de nouveaux programmes 3D que je ne maitrisais pas. C’est en rentrant du travail que chaque soir, l’histoire de ce projet s’est écrite, ayant comme référence les univers dystopiques des fictions d’aujourd’hui comme les séries « Black Mirror » ou « Years and Years ». L’ambition d’explorer une “poésie spatiale” du deuil en réalité virtuelle s’est imposée alors comme une idée à explorer. Ce projet révèle donc mon obsession à créer une fiction, une interface, une poésie, un sanctuaire de nos data dans l’au-delà.

www.erwinsouveton.com • @erwns

© Luc Bertrand

Pli Public Workshop
Du 29 novembre 2019 au 12 janvier 2020.
Pavillon de l’Arsenal 21 Boulevard Morland 75004 Paris
Entrée libre – Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h

Vernissage, lancement de Pli 05 et remise du Prix Pli le jeudi 28 novembre 2019 à 19h. Remise du prix Pli à 20h.

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